Quelques jours après l’annonce de l’appel à manifester des sept partis réunis au sein du CAP 2015 les 21 et 28 novembre pour faire plier le parti au pouvoir à opérer les reformes constitutionnelles et institutionnelles, les responsables du Mouvement des Jeunes pour la Popularisation de la bonne Gouvernance (MJPG) étaient face à la presse ce vendredi 14 Novembre à son siège. Hubert A. et ses compères annoncent aussi des manifestations pour les 21 et 28 prochains dans les rues de Lomé pour dit-on faire comprendre à l’opposition qu’ : « on attache d’abord ce que l’on a la chance d’avoir à portée de mains » avant de continuer à se battre pour le reste.
Dans sa déclaration liminaire, l’un des responsables du Mouvement des Jeunes pour la Popularisation de la bonne Gouvernance (MJPG) Hubert tâtant le pouls de l’actualité au Togo a d’entrée reconnu que : « Notre pays s’achemine vers une période électorale et le thermomètre du combat politique commence par monter dans les différents Etats Majors ».
Conformément aux manifestations annoncées par l’opposition où sept partis se retrouvant dans le cap 2015 appellent à une marche les vendredis 21 et 28 novembre prochains pour amener le gouvernement aux réformes constitutionnelles et institutionnelles d’abord avant les élections présidentielles de 2015 a froissé certains. Cette exigence de l’opposition n’a pas été du goût de la Majorité Silencieuse réunie dans le MJPG qui estime que cette manière de faire compromet dangereusement à la paix civile.
Abordant le sujet des reformes institutionnelles et constitutionnelles, Hubert dit : « qu’il suffisait d’accepter la non rétroactivité de la loi, pour avancer considérablement dans les reformes. Ainsi sans l’entêtement de l’opposition (Ndlr, les principes de limitation de mandats et de scrutins à deux tours) seraient déjà devenus des réalités tangibles dans notre arsenal juridique », s’est-il plaint.
S’adressant à l’opposition, le MJPG dit ne pas perdre de vue que dans certaines situations comme celle du Togo : « on attache d’abord ce que l’on a la chance d’avoir à portée de mains, avant de se battre pour le reste », a-t-il indiqué.
La Majorité Silencieuse s’insurge contre l’introduction d’une proposition de loi voulue par certains partis politiques. Sur cette dernière à introduire à l’Assemblée Nationale dans le but d’obtenir ce qui avait été rejeté, le MJPG estime que le faire serait en contradiction avec la charte de la CEDEAO qui interdit toute modification de loi électorale, à moins de six mois de l’échéance. Encore faut-il qu’un large consensus soit atteint avant l’acceptation de cette proposition de loi. « Ce qui n’est évidemment pas possible » analyse le responsable de MJPG.
C’est donc ce qui motive l’organisation des prochaines manifestations pour : « prendre l’opinion nationale et internationale à témoins de leurs dérives et de leur excès pour que la paix chèrement acquise ne soit pas comprise ». C’est l’engagement de la majorité silencieuse et elle compte l’exprimer dans les rues les vendredis 21 et 28 novembre prochains.
Sylvia
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